Ironie
Hier soir, au téléphone, Jessica m'a parlé des blogs. Elle m'a dit "il faut absolument que tu le fasses, à défaut d'autre chose..." Et les pointillés y étaient. Alors je vais essayer et abandonner vite fait, comme le reste. Comme le lexo. Comme cette putain de poésie. Comme le psy.
Jess est comme moi, mais en mieux. Elle ne manque pas de thunes et peut donc choisir. Moi, je ne choisi jamais. Pourtant je ne rêvais pas de ça, c'est sûr. Je voulais être danceuse. Actuellemnt je danse pas. Je me prête. Je déconne à plein tube. Croyez jamais ce qu'on vous dira : aucune fille n'aime faire ça. Aucune fille ne s'y plaît. Toutes ont des plans pour le futur, elles seront "quelqu'un d'autre". Putain combien de fois j'ai entendu ça... Karen, Ana et même Celine ont réussi, avec ce putain de courage et un mec derrière elles. Moi y aura jamais de mec pour me sortir de là. Si j'ai même envie d'essayer.
Ecrit par Empfindlichkeit, le Samedi 22 Mai 2004, 23:27 dans la rubrique "Errances".
Commentaires
Jeremi
23-05-04 à 00:20
quel âge as-tu !?
Je pense, je dis, je crée les conditions de... Continue donc à te répéter et à écrire que jamais tu ne trouveras de solution et jamais tu ne trouveras de solution...
C'est facile je sais, mais pourtant...
Raconte... dis-moi... si tu en a envie.... jeremy@caramba-el-mundo.com
qu'est ce que tu risques....
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stefie
23-05-04 à 14:59
Oui, je pense qu'aucune fille n'aime ça... C'est à défaut d'autre chose. comme dans la jolie chanson de Bénabar "Je suis celle". Histoire d'une Nathalie qui ne disait jamais non... Elle aurait aussi pu dire "Si Maman Si... Maman si tu voyais ma vie!".
Bon courage!!! Je reviendrai ma chère!
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Lili-la-tigresse
24-05-04 à 11:34
t'as besoin de personne d'autre que toi pour t'en sortir. Ni d'un mec, ni d'un père, ni d'un mac. T'as besoin d'un projet, et d'une bonne dose de courage. Et ça, à mon avis, t'en manque pas.
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Anonyme
24-05-04 à 13:57
Vous connaissez l'histoire de Mr. Vertigo, de Paul Auster? Si non, la voici en quelques mots. C'est l'histoire d'un type mal barré dans la vie qui fourmille de projets plutôt extraordinaires, et qui parvient à les réaliser l'un après l'autre en sachant reconnaître les opportunuités et les accaparer à son compte; c'est un débrouillard! Mais tous ses projets se consument finalement assez rapidement et s'achèvent tristement, voire dramatiquement. Mais dès qu'un rêve s'est brisé sur un écueil de la réalité, il s'investit tout entier dans un autre, qui à son tour échoue et le détruit un peu plus chaque fois. (Comme quoi l'espoir porte parfois en lui les stigmates de la destruction.) Toujours est-il qu'il a cessé de funambuler au-dessus de la vie à partir du jour où il a rencontré la femme - qu'il qualifiait aussi de meilleure amie - qu'il allait aimer pour le restant de ses jours.
Voilà!; ton histoire - et les commentaires qui l'accompagnent - m'ont fait penser à celle-ci. A défaut de véritablement t'aider peut-être t'aura-t-elle diverti un peu. Mais Paul Auster est meilleur conteur que moi...
Orianne
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